Hello,

Je vous parlais le 26/02/13 (cf post "commencement pas un peu de narcissisme") de mon désir de quitter le poste que j'occupais depuis presque 6 ans... En arrêt maladie depuis janvier pour un burn out avéré (syndrome d'épuisement professionnel ou symptomes dépressifs dûs à l'épuisement), j'ai pris la ferme décision de ne plus revenir en arrière. Non, non et non, je n'y retournerais pas...

Quand j'ai été mise en arrêt, c'est vrai que j'étais en piteux état, non pas tant physiquement car là, rien à signaler (quoique douleurs articulaires et autres partout, somatisation oblige, grosse fatigue et etc...) mais du côté de la tête, waouh!!! c'était le capharnaüm complet. Je ne savais plus où j'en étais, j'étais vraiment très très fatiguée, le moral était au plus bas. L'impression de me retrouver dans un tunnel, sans lumière et je ne voyais pas le bout de ce tunnel malheureusement...

Je n'ai pas très envie de m'étendre sur tous ces ressentis, si ce n'est que j'avais la réelle impression de n'être plus moi-même. La 1ère semaine fut exclusivement réservée au sommeil, une fatigue immense et des douleurs partout comme si je sortais d'une grippe... Les 2ème et 3ème semaines j'avais l'impression de souffler enfin... Ah! qu'est ce que j'ai pu soupirer d'aise, c'était trop bon cette impression de retrouver la capacité de respirer convenablement, de voir le stress s'envoler... D'ailleurs, je ne m'étais même pas aperçue auparavant que j'étais aussi stressée. Non, je me donnais à fond à mon travail que j'aimais pour une bonne partie et je ne me rendais pas compte que j'avais épuisé toutes mes réserves d'énergie... Tout ce qui est intervenu à cette période est que je ne voulais plus du tout du tout revivre la même chose. Et surtout, je savais depuis longtemps déjà que je ne travaillais plus en corrélation avec mes convictions. L'un dans l'autre, j'ai eu et j'ai l'envie, le désir profond de vivre autre chose...

Puis il y a eu des périodes de doutes... Enfin, disons plutôt que je m'étais reposée, que j'avais "soufflé" et puis est arrivé un pseudo ennui. Il faut dire que je ne suis pas du tout habituée à rester inactive. Alors j'ai commencé à réfléchir à mon avenir, tant mon avenir professionnel que personnel et pour tout dire, j'ai toujours pensé que ma vie professionnelle devait faire partie intégrante de ma vie perso... J'ai toujours ou presque occupé des postes où je me suis investie intimement (je ne dis pas "personnellement" car j'estime que dans la mesure où UNE PERSONNE occupe un poste, elle est obligée de s'investir PERSONNELLEMENT non? ben oui, c'est cette prosonne qui occupe tel poste c'est donc elle qui s'implique...). En tous cas, je ne m'imagine pas dans un travail que j'effectuerais machinalement pour rentrer ensuite chez moi et passer à autre chose. Je trouve nécessaire qu'un emploi soit plaisant et en osmose avec nos convictions. Mais force est de constater que quand même je m'investis trop... je dois apprendre à mettre une barrière entre le pro et le perso mais ça c'est plus facile à dire qu'à faire...

Bref, en tous cas, je réfléchis sérieusement à ce que je vais faire et j'hésite un peu. Je ne suis pas perdue mais je sais que je n'ai pas du tout envie de retourner vers un emploi aussi stressant. Il faut dire aussi que j'apprécie au plus haut point d'être un peu plus chez moi, d'être plus dispo pour mon fils, d'avoir le temps de m'adonner à mes "passions (loisirs créatifs pour beaucoup).

Mais tout cela j'en parlerais dans un autre post car les idées ne manquent pas, ah! ça non alors...

Aujourd'hui j'ai surtout envie de vous dire que j'ai fait une demande de rupture conventionnelle à mon employeur. J'ai envoyé ma demande par lettre récommandée avec A/R. Je ne savais pas du tout si la réponse serait positive ou non. Et ce matin, je reçois un courrier récommandé avec A/R. Mon employeur me demande un courrier plus explicite (screugneugneu)!!! De plus il demande un courrier signé (Ben oui, dans le coup de la bagarre, j'avais mis mes nom et prénom au bas du courrier mais je n'avais pas signé après impression (pppfff quelle idiote) et pour finir, ils me proposent un entretien comme je l'ai demandé le mardi 26/03/13 à 10h30!!!

Résultat je ne sais même pas si c'est un entretien pour rupture conventionnelle puisqu'il n'est pas mentionné si l'employeur sera ou non assisté et que pour tout dire leur courrier n'est pas très clair. Et je dois écrire un nouveau courrier qui lui sera signé. Mais en aucun cas mon courrier sera plus explicite car il est dans le droit d'un employé de demander une rupture conventionnelle sans rentrer dans détails à n'en plus finir.

Certains diront que je n'ai qu'à démissionner!!! Eh bien non... Si démission il y a, allocations chômage il n'y aura pas (en tous cas pas avant 75 jours). Je ne compte pas vivre des allocations chômage mais je pense que j'en aurais besoin au début car mes divers projets ne vont pas se concrétiser d'un claquement de doigt. Et j'ai cotisé pour...

De là, je me dis qu'il serait dommage que mon employeur refuse la rupture conventionnelle. Je me suis donnée à fond pendant plusieurs années, je ne souhaite plus vivre mon emploi de cette façon. Au delà, il y a le fait qu'il est quasiment impossible d'occuper ce poste sans être stressée, sans être occupée sans cesse, sans s'endormir en y pensant, sans se réveiller en y pensant, sans être souvent occupée bénévolement le week-end, sans devoir gérer des pans aussi divers que variés en même temps. Non, c'est impossible... J'ai souvent dit que je n'avais qu'une tête et deux bras mais je continuais quand même, malheureusement...

Le corps et "l'esprit" ont dit "STOP!!!", c'est mon corps, c'est mon "esprit" et j'ai la ferme intention de les écouter... Comme je l'ai déjà mentionné, la VIE est COURTE, la VIE est PRECIEUSE et la VIE est UNIQUE. Alors se donner à fond oui, au risque de s'y perdre non...

Voili voilou... Je sais donc que ce n'est pas fini... Un nouveau courrier, un entretien à venir mais pas celui que j'attendais... Pppfff et repppffff...

à très bientôt la compagnie... Merci de m'avoir lue...

C'est pas fini...

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